1825-2025 : des sœurs de Sainte-Madeleine aux sœurs contemplatives

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1825-2025 : des sœurs de Sainte-Madeleine aux sœurs contemplatives

1825-2025 : des sœurs de Sainte-Madeleine aux sœurs contemplatives

1825-2025 : des sœurs de Sainte-Madeleine aux sœurs contemplatives

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Par Elodie Comoy, Chargée de communication, Angers, France (Province d'Europe - BFMN)

Alors que l’Église universelle est dans une jubilé et rend grâce pour le centenaire de la canonisation de Saint Jean Eudes, la famille de Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur a une occasion supplémentaire de se réjouir. À l’occasion du bicentenaire de la fondation des sœurs contemplatives, le musée du Bon Pasteur à Angers et le service des archives de la province BFMN se sont associés pour proposer une exposition temporaire intitulée : : « 1825-2025, des sœurs de Sainte-Madeleine aux sœurs contemplatives, un chemin de reconnaissance. »

La figure de sainte Madeleine a profondément évolué dans la chrétienté, passant de la représentation d’une femme pécheresse à celle d’Apôtre des Apôtres, témoin de la Résurrection et modèle pour toutes les femmes. Les sœurs de Sainte-Madeleine, fondées en 1825 par mère Marie-Euphrasie Pelletier, alors supérieure à Tours, ont suivi un chemin similaire, marqué par des difficultés et des embûches, mais aussi par des temps de grâce et de reconnaissance.

Ainsi, l’exposition retrace le parcours de ces femmes : de « pénitentes » accueillies désirant rester dans l’environnement des sœurs du Bon Pasteur, à des religieuses contemplatives, partie intégrante de la congrégation. Grâce à des archives, des témoignages et des trésors historiques exposés, les visiteurs pourront mieux connaître leur histoire, leur engagement missionnaire (en Algérie, par exemple), leur travail humble et caché (à la confection de vêtements liturgiques ou à l’imprimerie), et leur rôle au sein de la congrégation.

Les sœurs sont aussi touchées par les changements profonds du début du XXe siècle et il leur devient impérieux de clarifier la situation canonique des « Madeleines ». Le cheminement vers la reconnaissance comme une branche de la congrégation est abordé précisément dans un des panneaux, en voici un extrait ce qu’explique bien la supérieure générale, sr. Marie de sainte Ursula Jung dans une circulaire du 18 avril 1950 adressée aux supérieures locales :

« Vos charités n’ignorent pas que la situation canonique de nos chères Madeleines jusqu’à ce jour, n’était pas régulière, ni que quelques-unes d’entre elles étaient tourmentées par la pensée qu’elles n’étaient pas de vraies religieuses ; cette situation laissait perplexes certains ecclésiastiques. »

Dans cette circulaire elle rappelle que cette question avait été abordée dès 1940 avec la Sacré Congrégation des religieux qui leur avait proposé 3 pistes, et elle expose celle qui vient d’être choisie en chapitre général à savoir, la réalisation de « Constitutions de l’Institut des sœurs Madeleines. »Elles ne sont plus de droit diocésain mais deviennent une «branche réparatrice de la Congrégation du Bon Pasteur» dépendante de Rome et du généralat.

De plus elles feront vœu de zèle, en plus des 3 autres (pauvreté, chasteté, obéissance), tout comme les autres sœurs de la congrégation, avec dans la mesure du possible, un noviciat unique par province.

Cette exposition est l’opportunité de faire découvrir au plus grand nombre, l’histoire et le parcours atypique des sœurs contemplatives de notre congrégation. Inaugurée le 4 juin, ce travail historique issu du service des archives d’Angers, a captivé les sœurs, salariés et associés venus nombreux.

Jusqu’au 21 septembre à Angers, cette exposition gratuite invite à cheminer et à explorer l’héritage spirituel et historique des sœurs contemplatives.

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