Par Jenny Beatrice, Directrice Régionale des Communications, Provinces de New York-Toronto, du Centre-Sud et du Centre de l'Amérique du Nord

Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur jouit d'une réputation mondiale pour son soutien aux survivants de la traite et aux migrants vulnérablesRécemment, Fran Eskin-Royer,Directrice du Good Shepherd National Advocacy Center (Centre national de plaidoyer du Bon Pasteur - NAC), a mené cette mission au Capitole, à Washington, D.C., lors de journées de plaidoyer, en collaboration avec Alliance to End Human Trafficking (l'Alliance pour mettre fin à la Traite des Êtres Humains).

Les 5 et 6 juin, huit sœurs des provinces de NY-Toronto, Central South et Mid-North America (Sœurs Francisca Aguillon, Gayle Lwanga Crumbley, Teresa Gomez, Brigid Lawlor, Maureen McGowan, Severiana Morales, Madeleine Munday et Christine Truong), ainsi que Toni Ponder, Directeur de l'Administration Provinciale et du Conseil, se sont joints aux visites de lobbying et à une réunion d'information.

Ces activités visaient à informer le personnel du Capitole sur le lien critique entre la traite des êtres humains et la migration forcée. L'accent a été mis sur trois textes législatifs clés pour les migrants vulnérables, les enfants migrants non accompagnés et les demandeurs d'asile. Les journées de plaidoyer ont fait entendre la voix des sœurs et mis en valeur leurs perspectives uniques.

«Les participants du Bon Pasteur étaient des défenseurs en eux-mêmes, s'appuyant sur leur engagement en faveur de la réconciliation et de la construction de ponts », a déclaré Fran. «Chaque sœur a livré ses expériences uniques : d’expériences personnelles avec des immigrants et des survivants de la traite à la célèbre hospitalité du Bon Pasteur. Ils ont amené le cœur collectif du Bon Pasteur dans la capitale nationale ».

Sœur Brigid Lawlor a animé le panel : une survivante de la Traite et deux prestataires de services aux immigrants. La réunion d'information a démontré un engagement en faveur du bipartisme avec ses coprésidents honoraires, le membre du Congrès Dan Goldman et la députée Maria Salazar. Trois membres du personnel du Capitole ont donné leur point de vue sur la législation clé après le panel.

Pour de nombreux participants, comme Sœur Madeleine Munday, vivre du plaidoyer au Capitole c'était une première fois. «La rencontre avec les membres du personnel du Congrès a été incroyablement significative», a partagé Sœur Madeleine. « Ils étaient accueillants et sincèrement intéressés par ce que nous avions à dire sur la législation. »

L'événement a également permis d'établir des relations avec des représentants et des sénateurs des deux partis. Même si la lutte contre la Traite est une question bipartite, son lien avec la migration pose des défis quel que soit le parti. Sœur Brigid a noté : «Nous ne pouvons pas toujours les faire changer d'avis au cours d'une seule visite, mais une persévérance continue et douce conduit souvent à des résultats politiques positifs. Il s’agit avant tout d’établir des relations. »

Au cours des deux jours, 35 défenseurs ont effectué 33 visites au Capitole, unissant leurs voix pour une cause commune : «Notre voix se fait mieux entendre lorsque nous unissons nos forces à celles d'autres défenseurs afin d’exiger justice pour les survivants de la Traite des Êtres Humains », déclaré Sœur Maureen McGowan, «C’est plus efficace ensemble !"

Photo principale : Les sœurs Teresa Gomez, RGS, Ann Oestreich, IHM, Severiana Morales, RGS, Francisca Aguillón, RGS, et Gayle Lwanga Crumbley, RGS, se préparent dans leur cœur à faire entendre leur voix sur la Colline.