Par Liam Michael Quinn, responsable des communications de la congrégation, Rome
En 2025, la congrégation élabore la directive du Chapitre qui appelle à la création d'une Culture universelle de la justice dans la vie et le travail des partenaires de la mission du Bon Pasteur. Une partie intégrante de ce processus sera le travail de la nouvelle équipe Justice et Paix du Bon Pasteur International équipe.
La nouvelle équipe se compose de Sœur Margaret Lynch, Sœur Taskila Nicholas et Mme Kimberly Happich Moloche. Venant d'horizons culturels et apostoliques différents, elles vont chercher à faire entendre la voix des partenaires de mission et du travail du Bon Pasteur aux plus hauts niveaux internationaux, et à contribuer à apporter une perspective mondiale aux réalités locales.
Sœur Margaret, de la province d'Irlande a plus de 20 ans d'expérience dans le soutien de projets de développement à l'échelle internationale grâce à son rôle auprès de Misean Cara, et a précédemment travaillé au bureau du BIJPBP à Genève. Margaret, assumé le rôle de coordinatrice de l'équipe du BIJPBP et de personne de liaison avec le Cercle Europe. Ses domaines particuliers d’intérêt : migration, réconciliation et construction de la paix.
Kimberly est la Représentante Principale de l’ONG auprès de l'ONU à New York, où elle dirige les efforts visant à relier les réalités locales au plaidoyer mondial. Elle est la principale interlocutrice des cercles Nord-Américains et REAL. Forte d'une expérience en communication et en droit international, Kimberly apporte une vision stratégique et un engagement fort en faveur de la justice et de la dignité pour tous , en particulier les filles, les femmes et les enfants. D'août 2022 à juin 2024, elle a travaillé sous la direction de Winifred Doherty, s'engageant dans le plaidoyer, le mentorat et le travail en réseau pour augmenter la représentation des parties prenantes aux Nations Unies.
Sr. Taskila, Représentante Nationale du GISF Népal de 2018 à 2024, apporte une vaste expertise en matière de gestion des catastrophes et une approche intégrale du développement social. Son expérience va de la mise en œuvre de programmes d'autonomisation au niveau local au plaidoyer pour un changement systémique au niveau national. Dans son nouveau rôle, elle occupe le poste de Principale Représentante des ONG auprès de l’ONU à Genève et de liaison pour les cercles Asie-Pacifique et RIMOA. Fidèle aux Documents de Positionnement de la Congrégation, elle cherchera à faire entendre les voix des personnes marginalisées, en établissant des liens entre les réalités locales et les plateformes internationales telles que la CDE, le CDH, l’EPU et la CEDAW.
Le Bureau des Communications a récemment interviewé l’équipe du GSIJP sur sa prise de fonctions.
Bureau des Communications : Vous êtes ensemble depuis novembre 2024 ; comment s’est déroulée la transition pour créer la nouvelle équipe du GSIJP ?
Équipe du BIJPBP :La transition a été un parcours enrichissant de collaboration et d’objectif partagé. Ensemble, nous avons pris le temps d’instaurer la confiance, d’aligner nos diverses perspectives et de nous enraciner dans la mission de la Congrégation : favoriser une culture universelle de justice et de paix. Chaque membre de l’équipe apporte une expertise et une passion uniques, ce qui renforce notre capacité à défendre efficacement nos intérêts. Nos premiers mois ont été faits d’écoute, d’apprentissage et de réflexion sur la manière dont nous pouvons faire entendre les voix des personnes vulnérables et promouvoir un changement systémique.
CO: Winifred Doherty dirigeait le BIJPBP avant la nouvelle équipe. Quel relais vous a-t-elle transmis ? Quel héritage souhaitez-vous le plus transmettre ?
BIJPBP : Les 16 années de leadership de Winifred ont laissé une marque indélébile sur la mission du Bureau International Justice et Paix du Bon Pasteur. Elle a incarné un engagement profond en faveur du changement systémique, veillant à ce que les voix des marginalisés, en particulier des filles et des femmes, résonnent au niveau mondial. Le relais qu’elle a transmis est celui d’un plaidoyer courageux et d’un dévouement inébranlable à la justice. Son héritage nous incite à continuer d’apporter les expériences vécues dans les discussions politiques et à favoriser la collaboration qui conduit à un changement significatif.
CO: Quels seront vos domaines d’intérêt dans cette nouvelle phase du BIJPBP ?
BIJPBP : Les questions décrites dans nos six documents de positionnement sont interconnectées prises de position. La nouvelle équipe vise à amplifier cette interconnexion, en s'attaquant aux injustices systémiques de manière globale. En intégrant nos efforts de plaidoyer dans les six domaines, nous espérons créer un impact plus large et plus cohérent qui défend la dignité de tous ceux et celles que nous servons.
CO: Nous évoluons vers une collaboration et une intégration plus poussées entre les différents bureaux et structures de la Congrégation, comment voyez-vous le BIJPBP travailler plus étroitement avec la Congrégation au sens large ?
BIJPBP : La collaboration avec la Congrégation au sens large est une opportunité d'approfondir la synergie entre les apostolats locaux et le plaidoyer mondial ainsi que de créer une approche plus holistique de l'ensemble de notre travail. En favorisant une communication ouverte et en partageant des ressources, nous visons à garantir que les histoires venues de la base éclairent notre plaidoyer à l'ONU tout en dotant les ministères locaux des outils et des connaissances nécessaires pour s'engager dans un changement systémique. Ce partenariat bidirectionnel renforce la voix collective de la Congrégation, augmentant notre impact de manière à honorer la richesse de notre mission commune.
CO: Comment voyez-vous que le travail de BIJPBP puisse répondre à l’appel à l’action pour évoluer vers une culture universelle de la justice ?
BIJPBP : Aux Call to Action L’appel à l’action est une profonde invitation à transformer notre monde par le biais d’un changement systémique, d’un plaidoyer et un défi à considérer toute notre vie à travers le prisme de la justice et de l’égalité. Le travail spécifique du BIJPBP répond en donnant la priorité à la collaboration avec les gouvernements, les ONG et les agences des Nations Unies pour influencer les politiques qui défendent la dignité humaine de tous, en particulier des filles et des femmes. Nous voyons cela comme un appel à favoriser l’inclusion, l’équité et la durabilité à tous les niveaux. Par l’éducation, les partenariats et l’engagement direct avec les décideurs, nous nous engageons à construire un monde où la justice n’est pas un idéal mais une réalité vécue.
CO: Enfin, quelles nouvelles initiatives, actions ou travaux de plaidoyer prévoyez-vous de mettre en œuvre en 2025 ?
BIJPBP : Ces douze mois seront une période d’action et de transformation. En nous appuyant sur notre vision stratégique, nous prévoyons d’approfondir notre plaidoyer sur des questions clés. Nous souhaitons renforcer la synergie entre la base et le monde en créant des boîtes à outils et en amplifiant les succès locaux. Les initiatives de renforcement des capacités donneront du poids à l’équipe du BIJPBP et à la Congrégation dans son ensemble. Par le biais de campaigns, nous soulignerons notre engagement en faveur de la justice et de la dignité humaine. En avançant dans cette transition, nous nous efforçons de jeter des bases solides qui garantissent que notre travail honore l’héritage de celles qui nous ont précédé tout en avançant avec audace vers un avenir ancré dans la justice, la paix et la compassion.
