Ensemble pour les enfants : de Genève au terrain

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Par Sœur Taskila Nicholas, Directrice du plaidoyer du GSIJP et principale représentante des ONG à Genève.

 

La 99ème session du Comité des droits de l'enfant (CDE) des Nations Unies s'est tenue du 12 au 30 mai 2025 à Genève. Participant pour la première fois à cet événement en tant que représentante des ONG de la Congrégation basée à Genève, je me demandais ce que serait l'expérience. Dans le cadre de mes nouvelles fonctions au sein de l'équipe du GSIJP, je suis chargée de porter la parole de nos missions de terrain, et je souhaitais en apprendre davantage.

Le Groupe de travail du CDE, structure centrale du Comité, examine tous les rapports et formule des questions et des recommandations à l'intention des gouvernements. C'est au sein de ce groupe que se déroule le plaidoyer des ONG . Nous présentons au Comité toutes les préoccupations dont nous avons connaissance, sur la base de nos rapports et de nos connaissances de terrain.

Vous connaissez sans doute l'ampleur des problématiques : l'accès à l'éducation, la vulnérabilité des enfants, la discrimination envers les filles, le travail des enfants et le mariage , et bien d'autres encore. Notre objectif est de présenter ces enjeux au Comité dans un contexte concret et spécifique à chaque pays, afin qu'il en ait une compréhension claire. J'ai été inspirée de voir ces problématiques concrètes de base figurer dans les recommandations du Groupe de travail de la CDE. Cela souligne l'importance de l'influence des perspectives locales sur les engagements mondiaux.

Le travail ne s'arrête pas à Genève. Les recommandations seront désormais transmises aux communautés des pays concernés, dans notre cas – où la mission du Bon Pasteur est présente – en Indonésie et au Brésil. Notre objectif est de partager ces informations et de renforcer les capacités des organisations locales à utiliser ces recommandations comme outils pour leur propre plaidoyer, en favorisant la participation des enfants et en protégeant leurs droits.

À l’occasion de la au Brésil, les recommandations portaient sur le travail des enfants, en particulier dans les secteurs informel et agricole. Le comité a également mis l'accent sur l'amélioration de sur l'amélioration de l'accès à l'éducation inclusive pour les enfants autochtones, afro-brésiliens et issus de familles à faibles revenusLes menaces territoriales autochtones sont particulièrement préoccupantes au Brésil, et les recommandations ont mis l'accent sur la vulnérabilité des enfants face aux menaces environnementales et territoriales. De même, la protection des droits des peuples autochtones contre les violences sexistes, raciales et autres violences structurelles a été renforcée par des recommandations en faveur de mesures globales de lutte contre la discrimination.

Parmi les principales recommandations adressées à l'Indonésie figuraient l'harmonisation de toutes les lois nationales avec la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant (CIDE) et la levée de toute réserve limitant son application. Le comité a également vivement encouragé le renforcement de la participation des enfants, notamment aux décisions juridiques et politiques. L'Indonésie a été appelée à lutter contre le mariage des enfants, la Traite des êtres humains et les châtiments corporels, notamment en milieu rural.

Les recommandations de la 99ème session soulignent la responsabilité cruciale des gouvernements de respecter les droits fondamentaux de tous les enfants. Pour l'Indonésie, cela implique des réformes juridiques garantissant une pleine conformité avec la CIDE, ainsi que le renforcement de la transparence et de la responsabilité. Pour le Brésil, il faut une action immédiate pour combler les lacunes persistantes en matière de protection, d'éducation et d'égalité, en particulier pour les enfants les plus marginalisés et les plus vulnérables.

Les deux pays feront l'objet d'examens et de suivis supplémentaires. Les ONG, la société civile, les défenseurs des droits de l'enfant et les enfants eux-mêmes jouent un rôle essentiel dans le plaidoyer local et national pour garantir l'efficacité des sessions du CDE.

J'ai terminé la session du CDE en réalisant qu'il s'agissait de bien plus qu'un simple engagement politique : c'était un acte de solidarité. Je suis convaincue que notre responsabilité collective, au sein de la mission du Bon Pasteur, est de faire connaître les recommandations du Comité au plus grand nombre, en éduquant, en équipant et en autonomisant les communautés que nous servons.

En Indonésie, au Brésil et ailleurs, nous restons engagés dans notre plaidoyer pour la dignité, la protection et les droits de chaque enfant – un engagement motivé par la compassion et ancré dans la justice.

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