Par Liam Michael Quinn, Responsable des communications de la congrégation

Sans savoir ce qui apparaîtrait sur la toile, Sœur Eugène a pris un pinceau pour la première fois en 2010.

''J’avais l’impression que mon travail était très amateur,dit-elle. Et pourtant, en l’espace d’un an, elle avait déjà mis trois tableaux en vente, dont elle a envoyé les bénéfices à la mission du Bon Pasteur en Afrique.

Elle remercie Sœur Susan Chia de l’avoir poussée à vendre ses œuvres. «Susan m’a donné le courage de croire en moi et en la valeur de mes œuvres. Elle m’a persuadée de les vendre, et j’ai accepté uniquement parce que je savais que l’argent irait à une bonne cause».

À partir de cette première vente, Sœur Eugène a pu envoyer 1 750 $ pour permettre à deux jeunes femmes qui avaient survécu à des violences de genre de terminer leurs études dan un centre de crise pour femmes et enfants à Nairobi, au Kenya.

D'autres ventes de ses œuvres ont suivi, et plus d'argent a été envoyé pour soutenir la mission du Bon Pasteur - pour des montants jamais inférieurs à 2000 $.

Tout au long de sa vie de sœur professe, Sœur Eugène a vécu et partagé la vie de la mission dans plusieurs pays, vivant dans différentes communautés. Elle aime exprimer sa foi à travers le chant et la musique une constante tout au long de son parcours.

Pendant les 20 années précédant la pandémie de COVID-19, elle a travaillé comme membre du personnel à la Maternelle du couvent Marymount à Singapour, où elle a enseigné la musique et le mouvement.

During daily assemblies, she would use her talents to play hymns and other songs for the children and keep them entertained with lively pieces such as Fur Elise, Blue Danube, et Greensleeves while they would wait to return to their classrooms.

Son exemple et son inspiration ont conduit nombre de ses anciens élèves à aimer la musique et à l'adopter comme profession et mode de vie.

De tous les endroits où elle a dirigé des chorales, elle se souvient avec le plus d'affection de la chorale de la cathédrale de Penang, à Johor, où, l'évêque y résidant, elle devait souvent diriger la musique lors d'événements importants organisés dans la cathédrale.

“Ma vie a été haute en couleurs,'' dit-elle avec un sourire affectueux. Et à 80 ans, elle n'a pas l'intention de prendre sa retraite. Elle a récemment pris le relais pour soutenir le travail du Bureau des Communications, qui invite les sœurs et les partenaires de mission à participer à notre travail de communication international.

Aujourd'hui, qu'elle soit au travail pour peindre, jouer ou relire, les mains de Sœur Eugène continuent le travail des mains de Jésus Bon Pasteur.

Pourtant, elle ne s'attribue aucun mérite pour ses talents : ''Ils viennent tous de Dieu,'' dit-elle, ajoutant, ''Toute louange et toute gloire reviennent à Dieu seul.''

*Ce centre de crise a évolué pour devenir le centre actuel au Centre pour femmes Euphrasia (EWC).