Par Judith Dumbutshena, Responsable de la communication, Unité Afrique du Sud
Chaque année, des millions de vies sont brisées par la cruelle réalité de la Traite des êtres humains. Selon l'ONU, 38 % des victimes de la Traite sont des enfants, et rien qu'en Afrique, la Traite a augmenté de 25 % à l'échelle mondiale ces dernières années. Il ne s'agit pas seulement d'une statistique ; ce sont des vies volées, des avenirs détruits et une dignité bafouée.
L'Afrique du Sud est un pays d'origine, de transit et de destination de la Traite des êtres humains. Parmi les victimes figurent des Sud-Africains victimes de la Traite locale et internationale, ainsi que des ressortissants étrangers traversant ses frontières. Les formes courantes de Traite incluent la Traite à des fins d'exploitation sexuelle, le travail forcé (notamment dans le travail domestique, l'agriculture, la construction et les secteurs informels) et la Traite des enfants à des fins d'exploitation sexuelle et de travail.
À l’occasion de la Journée mondiale contre la Traite des êtres humains, la Mission Akhanani du Bon Pasteur et la Mission d'Hébron ont pris des mesures essentielles pour lutter contre cette épidémie croissante. Notre objectif ? Sensibiliser, autonomiser les communautés et plaider pour la justice pour les plus vulnérables d'entre nous, en particulier nos enfants et nos jeunes.
La mission mondiale NDC Bon Pasteur est résolument engagée à lutter contre l'industrie criminelle mondiale de la Traite des êtres humains. L'exploitation des femmes et des enfants est une atteinte aux droits humains et à la dignité. Par l'éducation, le plaidoyer et le soutien communautaire, nous luttons contre les injustices sous-jacentes qui perpétuent cette crise, de la discrimination sexuelle aux inégalités économiques. Parce que la prévention commence par la connaissance.
Sensibilisation et résilience à la Mission Bon Pasteur d'Akhanani
À la Mission Bon Pasteur d'Akhanani, où la menace de la Traite est de plus en plus liée aux plateformes en ligne, à la manipulation sociale et même aux aires de jeux pour enfants, l'équipe a lancé un programme éducatif interactif pour apprendre aux enfants à reconnaître et à réagir aux dangers potentiels.
🔑 Principaux sujets abordés :
- Les dangers du partage d’informations personnelles en ligne
- Comment les trafiquants instaurent la confiance et manipulent leurs victimes
- Renforcer les paramètres de confidentialité sur les applications et les jeux
- Réagir en toute sécurité face aux approches d’inconnus, en ligne comme hors ligne
Les animateurs ont souligné comme hors ligne Les animateurs ont souligné l’importance cruciale de la vigilance, expliquant que les trafiquants ne se cachent pas toujours dans les ruelles sombres, mais peuvent être trouvés sur les smartphones, les plateformes de jeux et même dans des environnements familiers. Un animateur a réitéré : «Ne parlez pas aux inconnus ! Les trafiquants peuvent se faire passer pour des recruteurs ou des pairs amicaux. »
Des jeux de rôle animé les leçons, permettant aux enfants de réagir avec plus d’assurance aux messages ou aux approches suspects. La formation a souligné que l’éducation reste la première ligne de défense contre l’exploitation.
Un appel à l’action de la Mission d’Hébron
À la Mission d’Hébron, lors d’une présentation communautaire, les organisateurs ont observé un silence destiné à refléter le manque de compréhension du grand public sur la Traite des êtres humains et ses formes insidieuses.
Un membre de l'équipe a fait remarquer : «Nous supposons souvent que tout le monde comprend ce qu'implique la Traite des êtres humains, mais la réalité est différente, en particulier dans les communautés confrontées à des difficultés économiques, où la vulnérabilité à l'exploitation augmente. »
Cela a renforcé la détermination d'Hébron. Les efforts d'éducation du public, de collaboration avec les organisations locales et de plaidoyer pour la protection des victimes sont plus cruciaux que jamais.
Une mission unifiée
La Traite est un crime organisé qui prospère grâce au silence et à l'ignorance. Mais unies, par l’action, le plaidoyer et la prière , nous pouvons la combattre.
Toutes nos sœurs ont soutenu les activités par des prières en solidarité avec les victimes et les survivants de la Traite des êtres humains, les personnes impliquées dans la lutte contre la Traite, les responsables gouvernementaux travaillant sur les politiques de protection et pour la conversion des auteurs. Elles ont également participé à un atelier régional en ligne sur le thème «Écouter, protéger et libérer : chemins d'espoir contre la Traite des êtres humains.humains ». Les messages clés incluaient l'importance du travail en réseau, du partage des connaissances, et une préoccupation croissante concernant une nouvelle forme de Traite : les jeunes contraints de rejoindre des organisations criminelles contre leur gré.
Les sœurs du Bon Pasteur et leurs partenaires continuent de défendre avec détermination des politiques qui respectent la dignité humaine, protègent les personnes vulnérables et traduisent les auteurs en justice. Grâce à des soins tenant compte des traumatismes, à l'éducation communautaire et à des partenariats mondiaux, nous ouvrons la voie à l'espérance pour les survivants.
N'oubliez pas : la prévention commence par vous. Repérez les signes. Brisez les chaînes. La prévention commence par la connaissance ; et ensemble, nous pouvons protéger nos communautés.
