The annual Commission on the Status of Women (CSW68) came to a close on Friday, March 22nd, with the adoption of the agreed conclusions on the priority theme “Accelerating the achievement of gender equality and the empowerment of all women and girls by addressing poverty and strengthening institutions and financing with a gender perspective.” This theme is central to the ministries of our Congregation worldwide – eradicating the systemic, cyclic, and oppressive poverty that girls and women are experiencing.
Nos cœurs ne se brisent-ils pas lorsque nous voyons et entendons les cris de personnes dont tout est détruit par la guerre ? Nos cœurs ne se brisent-ils pas lorsque nous voyons et entendons le cri des personnes victimes de traite ? Nos cœurs se brisent-ils désormais lorsque les migrants et les réfugiés ne sont pas les bienvenus dans nos pays ? Nos cœurs ne se brisent-ils pas lorsque nous constatons la persistance de systèmes et de structures oppressifs qui excluent, violent les droits humains et oppriment encore davantage les filles et les femmes ? Ce sont les enjeux de la CSW68.
L'événement de deux semaines à l'ONU a été rempli de rencontres formelles et informelles visant à discuter, analyser, rapporter et partager des solutions innovantes aux problèmes de pauvreté et d'inégalité entre les sexes. Le principal argument de plaidoyer du BIJP au sein de la Commission était le financement d’une protection sociale universelle pour chaque fille, femme et enfant, partout dans le monde – avec un accent particulier sur les allocations familiales universelles. Cette question – essentielle à l’éradication de la pauvreté et à l’autonomisation des filles et des femmes – a été évoquée dans les conclusions concertées de la CSW68.
Ahead of the opening of CSW68, Kimberly Happich Moloche of the GSIJP Office facilitated the Global Adolescent Girl Leadership Town Hall with OLCGS girl representatives from Latin America, Asia Pacific, and Africa – some of whom were involved in planning the forum. Following these virtual events, about 70 girls attending CSW68 gathered in person for the Working Group on Girls Teen Orientation, at which Winifred Doherty presented the keynote address.
Nos représentantes féminines ont participé à des visites de mission et à des panels lors de plusieurs événements tout au long de la première semaine de la CSW68. Le BIJP a facilité la visite de 16 de ces filles et de leurs mentors à la Mission permanente de l'Irlande auprès de l'ONU, où les jeunes ont partagé leurs histoires et conversé avec l'Ambassadeur Fergal Mythen et le personnel de la mission, dont Fiona Broderick et Jacqueline O'Halloran Bernstein. En outre, des déléguées d’Équateur et de Bolivie faisaient partie d’une équipe de filles qui ont participé à une visite virtuelle à la Mission permanente du Pérou auprès de l’ONU.
Au cours de la CSW68, toutes les facettes de la vie des filles et des femmes ont été abordées lors de centaines d'événements organisés. Winifred Doherty a participé à une séance intitulée « Réimaginer le rôle des institutions dans la construction de sociétés égalitaires entre les sexes ». Le contenu était la déclaration soumise à la CSW68 par la Communauté internationale Baháíe.
Kimberly Happich Moloche a animé la deuxième journée du Forum des jeunes de trois jours CSW68, qui s'est tenu entre le siège de l'ONU à New York et l'École internationale des Nations Unies. Son rôle de facilitatrice était au nom du bureau GSIJP et a été un facteur important pour assurer l'engagement des filles aux Nations Unies.
Lors de la séance d'ouverture du Forum Jeunesse, la Directrice exécutive d'ONU Femmes, Sima Sami Bahous, a déclaré aux 400 jeunes militants présents : « Il est grand temps que nous arrêtions de penser à vous en tant que dirigeants de demain et commencions à travailler avec vous en tant que dirigeants d’aujourd'hui. »
La valeur de notre mission a été mise en évidence dans la manière dont les autres participants faisaient référence à la Congrégation dans leurs contributions. Au cours d'un événement parallèle présentant le film documentaire In-Visibles, les panélistes Katie Boller Gosewisch, directrice exécutive de l'Alliance To End Human Trafficking, et Sr Hortencia Del Villar, chargée de programme principale à la Fondation Conrad N. Hilton, ont parlé du travail effectué au Centre National de Plaidoyer des Sœurs du Bon Pasteur à Washington et sur le travail de nos sœurs et partenaires en mission à Mexico, où elles aident les hommes à construire des relations dignes avec les femmes.
Parmi les événements marquants, Sœur Winifred a noté qu'un en particulier lui est resté. « Il s’agissait de la question de la prostitution et de la pornographie », a-t-elle déclaré, « avec leur poursuite persistante et incessante de l’objectivation, de la commercialisation, de l’exploitation et de la déshumanisation des filles, des femmes et de leur corps ».
Elle a expliqué qu'elle estimait que les conclusions concertées de la CSW68 ne faisaient que parler de ces problèmes du bout des lèvres, sans s'attaquer à leurs causes profondes ni déclarer que les tentatives de normalisation de « l'industrie du sexe » ou de promotion du « travail du sexe » sont complices de la marchandisation du corps et du corps des femmes, des actes de violence contre les filles et les femmes.
Une fois la CSW terminée, l’attention se tourne déjà vers le 30e anniversaire de l’adoption du Programme d’action de Pékin, l’année prochaine. La 69e session de la Commission de la condition de la femme (CSW69) aura lieu en mars 2025 à New York, aux États-Unis.
