Par Samar Abou Assaly, facilitatrice de la sauvegarde
Tout au long de notre parcours de sauvegarde, de nombreuses réunions ont eu lieu avec le personnel de sauvegarde nommé, via Zoom, WhatsApp et en présentiel, y compris des visites sur place dans divers services et apostolats de NDCBP.
Ces discussions ont porté sur la résolution des défis, la compréhension des besoins et la réponse aux préoccupations. L'objectif a été de renforcer les capacités des partenaires de mission, des sœurs et du personnel de sauvegarde - et de familiariser tout le monde avec les pratiques de sauvegarde.
Ce faisant, nous avons cherché à mettre en œuvre les Call to Action on a Congregational Strategic Plan, which makes reference to our safeguarding policy and is the foundation of our Congregation-wide strategic plan for safeguarding.
Nos efforts ont permis à l'équipe de sauvegarde de la Congrégation de développer des outils et des procédures adaptés au contexte local. Ces ressources sont essentielles à la mise en œuvre des politiques de protection et nous aident à évaluer les plans d’action, en veillant à ce que notre travail soit en phase avec l’évolution des besoins et des commentaires de nos parties prenantes.
De plus, l’équipe de protection organise régulièrement des réunions virtuelles tous les mercredis pour communiquer et coordonner nos responsabilités en tant que facilitateurs. Nous nous réunissons également en personne une fois par an pour examiner le plan d’action annuel, les nouveaux apprentissages, etc. Pour nous assurer de rester à jour et pleinement équipés pour nos rôles, chaque membre de l’équipe s’est engagé à participer à une formation en ligne proposée par des organisations internationales expertes en protection.
Personnellement, j’ai récemment terminé le deuxième niveau du programme de formation à la qualification d’enquêteur avec Humentum, sur une période de deux mois. Vous trouverez ci-dessous quelques-unes des principales conclusions de cette formation :
Sensibilité culturelle dans la protection : les croyances traditionnelles et culturelles influencent considérablement la manière dont les risques d’abus sexuel, de harcèlement et d’exploitation sont gérés. Dans de nombreuses cultures, les tabous et les stigmates entourant ces problèmes peuvent dissuader les victimes de signaler les abus ou de demander de l’aide, ce qui aggrave le problème.
Réticence des victimes : les survivantes peuvent hésiter à divulguer des informations sensibles par peur de représailles, de stigmatisation ou d’incrédulité. Il est essentiel que les organisations favorisent un environnement qui soutient et encourage les victimes à s’exprimer.
Impact émotionnel des enquêtes : enquêter sur des allégations peut être éprouvant émotionnellement et psychologiquement, tant pour les enquêteurs que pour les victimes. Offrir un soutien psychologique à toutes les personnes impliquées est essentiel pour garantir un processus juste et compatissant.
Conservation des preuves les preuves peuvent être altérées ou perdues au fil du temps. Par conséquent, des protocoles stricts doivent être mis en œuvre pour préserver les preuves et maintenir l’intégrité des enquêtes.
Approche centrée sur la survivante : cette approche garantit que la dignité, la sécurité et le consentement de la victime sont prioritaires tout au long de l’enquête.
Confidentialité : elle reste primordiale à chaque étape du processus.
Conformément à ces principes, l’équipe de protection a élaboré une série complète de documents, notamment un code de conduite, des évaluations des risques, une cartographie du contexte, un organigramme de signalement, des formulaires de signalement et d’autres ressources., many of which are now accessible in the updated section for safeguarding in the Congregational website. Cependant, malgré ces progrès, il existe encore des réticences à signaler les incidents qui enfreignent le code de conduite ou les cas d’abus, ce qui souligne la nécessité d’une amélioration continue dans l’instauration de la confiance et la promotion d’une communication ouverte..
Je suis reconnaissante d’avoir eu l’opportunité de suivre cette formation, qui a renforcé ma confiance et m’a rassurée dans l’accomplissement de mes responsabilités en tant que formatrice en protection.