Chères sœurs, chers partenaires de mission, chers amis, chères amies,

Le 28 mars 2025, un puissant tremblement de terre a ravagé le centre du pays. Il y a deux jours à peine, une nouvelle violente secousse sismique s’est fait ressentir. Plus de 3 500 personnes ont perdu la vie, des milliers sont blessées et plus de 17 millions ont été affectée par la catastrophe.

À Mandalay et dans les régions voisines, les familles dorment désormais à la belle étoile, livrées à la peur, exposées à de fortes chaleurs et à la pluie, sans accès à l'eau potable, à un abri ou à des biens de première nécessité.

Parmi les personnes sinistrées, on compte nos chères sœurs du Bon Pasteur et les communautés qu'elles soutiennent depuis des générations. Présentes au Myanmar depuis la fin des années 1800, les sœurs du Bon Pasteur partagent aujourd'hui pleinement la détresse de la population birmane. 3 de nos communautés - à Chan Myay Tharzi, Myo Thit et Myit Nge - ont été gravement touchées. 35 jeunes femmes en formation professionnelle et 30 enfants ont dû être évacués. Toutes les activités sont suspendues.

Mais les sœurs sont restées, répondant avec courage et compassion.

Chaque jour, elles viennent en aide à près de 500 familles , soit plus de 2 500 personnes, dont beaucoup de travailleurs et travailleuses qui ont tout perdu. Grâce à la mobilisation immédiate de nos donateurs les plus proches et au Fonds central de la Congrégation, une première réponse d'urgence a permis de fournir des abris temporaires, des kits d’hygiènes, de distribuer de l’eau et de la nourriture.

Mais au-delà du stade de la simple survie.

C’est maintenant que débute le long chemin de la reconstruction - non seulement des infrastructures, mais aussi d’un sentiment de sécurité et d’espoir. Reconstruire les centres du Bon Pasteur, c’est restaurer les systèmes d’approvisionnement en eau, les salles de classe, les infrastructures sanitaires, les espaces d’échange et de convivialité où les femmes et les enfants peuvent guérir, se réunir et apprendre.

Nous pensons à des femmes comme Aye Thandar, inscrite au cours de couture. Lorsque le tremblement de terre a frappé, elle a fui le centre de formation sans rien emporter avec elle. Aujourd'hui, elle dort sous tente, mais affirme : "Je veux retourner au centre. Je veux devenir enseignante et continuer à aider les autres.

Ses paroles évoquent le même miracle que celui sur lequel la Semaine sainte nous invite à réfléchir : la possibilité d'une résurrection - d'une vie non exempte de douleur, mais qui renait grâce à l'attention, à la solidarité et à l'amour.

L'heure n'est pas à la précipitation et aux solutions hâtives. Mais à la solidarité pérenne, à la reconstruction prudente, à l’engagement de marcher ensemble - patiemment, fidèlement, avec zèle - vers la guérison et l'espoir.

C'est ici que nous intervenons.

Votre soutien permettra d’être aux cotés des habitants du Myanmar non seulement dans les moments de deuil et de souffrance, dans leur Passion, mais aussi dans la lente mais puissante renaissance de qui se sent écouté et soutenu.

S'il vous plaît, joignez vos efforts aux nôtres. Aidez-nous à faire en sorte que le tremblement de terre n'ait pas le dernier mot. Afin que l'avenir, que nous reconstruisons ensemble, soit porteur d’espoir.

Nous vous invitons à marcher à leurs côtés. A nos côtés. Ensemble, nous pouvons aider le Myanmar à se reconstruire.

Faites un don à GSIF pour soutenir l'appel d'urgence pour le tremblement de terre au Myanma - Good Shepherd International Foundation. Les dons peuvent également être effectués par virement bancaire - plus d'informations ici.

Avec nos sincères remerciements et un espoir renouvelé,

Sr. Joan Marie Lopez

Responsable de la Congrégation

Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur

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Cristina Duranti

Directeur

Good Shepherd International Foundation